CSDHI – Le président Rohani a déclaré aujourd’hui lors d’une réunion avec les membres de son cabinet que le nombre de morts du COVID-19 et les conditions de vie dans certaines provinces étaient « acceptables ».
« Aujourd’hui, le ministre de la Santé Namaki a comparé l’Iran à d’autres pays luttant contre le virus et l’Iran est à une place acceptable », a déclaré Hassan Rohani.
Il a également affirmé que les conditions dans certaines provinces étaient « bonnes » concernant l’épidémie du COVID-19. Or les Iraniens ordinaires et de nombreux responsables pensent que les chiffres officiels sont beaucoup plus bas que la réalité.
Le ministère de la Santé a annoncé 2 640 décès dus au COVID-19 aujourd’hui, mais selon le Conseil national de la Résistance iranienne, au moins 13 000 personnes sont décédées du virus dans 231 villes.
En comparant son faux bilan de morts avec le bilan réel d’autres pays, le régime brosse un tableau rose de la crise du COVID-19 en Iran.
Une simple comparaison montre l’étendue des dissimulations .
En Italie, le gouvernement a mis en place des quarantaines strictes depuis le début de l’épidémie . D’autres pays européens, dont l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche, ont aidé l’Italie et ont même accepté de traiter les patients dans leurs hôpitaux. Malgré ces mesures, le pays annonce des milliers de morts.
En Iran, le régime a intentionnellement caché les premiers cas de COVID-19 dès le mois de janvier dans la ville de Qom.
Alors que d’autres pays ont annulé tous leurs vols à destination et en provenance de Chine, l’épicentre de l’épidémie, le corps des gardiens de la révolution (les pasdarans) a maintenu ses vols vers la Chine via sa compagnie Mahan Air. De grands rassemblements organisés par les autorités ont eu lieu, notamment des défilés du 41ème anniversaire de la Révolution anti-monarchique, des cérémonies funèbres dans diverses provinces pour le commandant de la Force Qods, Qasem Soleimani éliminé il y a peu, et les « élections » législatives.
Le régime a également refusé l’aide internationale dont il avait grand besoin, notamment des États-Unis et de Médecins Sans Frontières.
Et bien sûr, contrairement à d’autres pays, aucune aide financière n’a été accordée pour aider les Iraniens à traverser l’épidémie pendant qu’ils restent chez eux. C’est pourquoi des millions d’Iraniens n’ont pas les moyens de rester confinés.
Ces faits, ajoutés à l’incompétence totale des autorités face à cette crise, font qu’il est très difficile de croire que seulement 2 640 personnes sont décédées du COVID-19.
Source : Iran News Wire