CSDHI – Marzieh Amiri, journaliste et militante étudiante, a été condamnée à 10 ans et 6 mois de prison ainsi qu’à 147 coups de fouet, a tweeté sa soeur Samira Amiri, le 24 août.
En annonçant le verdict, Samira Amir a tweeté que sa sœur devait purger au moins six ans de sa peine (conformément à l’article 134 du code pénal islamique) si le verdict était confirmé par la cour d’appel.
La journaliste Marzieh Amiri, âgée de 32 ans, couvrait le rassemblement de la fête du travail pour le journal Shargh lorsqu’elle a été arrêtée près de la place Baharestan, devant le bâtiment du parlement du régime.
Mme Amiri a été emprisonnée dans un centre de détention secret, contrôlé par les pasdarans jusqu’au 8 mai, puis transférée dans la section 209 de la prison d’Evine et enfin, placée en isolement pendant 35 jours. Le 8 juin, elle a été transférée dans le quartier réservé aux femmes de la prison d’Evine.
Étudiante en sociologie à l’université de Téhéran, Marzieh Amiri a été conduite le 13 août dans la 28ème chambre du tribunal révolutionnaire présidé par le célèbre juge Mohammad Moghiseh et accusée de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », de « propagande contre l’État » et de « trouble à l’ordre public. »
Marzieh Amiri figurait parmi un certain nombre de militants syndicaux arrêtés lors de leur manifestation à Téhéran à l’occasion de la fête internationale du Travail.
Un peu plus tôt, Nasrin Javadi (Azam Khezri), une militante syndicale arrêtée lors de la fête internationale du Travail à Téhéran, avait été condamnée à 7 ans de prison et à 74 coups de fouet.
Mme Nasrin Javadi est une ancienne employée de la société de distribution médicale et retraitée de l’Organisation de la sécurité sociale, membre du conseil fondateur du conseil de la sécurité sociale du secteur de la retraite et membre de l’Union des travailleurs iraniens.
Parmi les autres militantes syndicales actuellement en prison figurent Neda Naji, Atefeh Rangriz, Marzieh Amiri, Anisha Assadollahi, Sanaz Allahyari, Sepideh Qolian et Asal Mohammadi.
Source : Les droits de l’homme en Iran