CSDHI – Abu al-Qasim Shirazi, responsable de la fédération de l’habillement en Iran, a annoncé que la production et la vente de tuniques et « manteaux » ouverts devant seront désormais interdits dans ce pays.
Selon ce responsable, à Téhéran chaque jour une trentaine de patrouilles composées de trois agents surveilleront les secteurs de production de vêtements, a indiqué Radio Zamaneh le 11juillet.
Le site internet de l’Union des producteurs et vendeurs de vêtements en Iran a publié un catalogue de 200 magasins totalement conformes au code vestimentaire obligatoire.
L’été est toujours une saison où les femmes sont la cible d’une double, voire triple répression, en raison de la chaleur. Mais les femmes sont aussi un moteur des manifestations qui secouent l’Iran depuis le mois de décembre dernier et beaucoup combattent le code vestimentaire obligatoire. Cependant elles ne s’arrêtent pas aux seules restrictions vestimentaires.
Elles demandent aussi la fin de la ségrégation sexuelle et des discriminations, notamment dans le domaine de l’emploi, dans la vie économique et sociale. Les femmes souffrent de la misogynie institutionnalisée et aspirent à un Iran où elles bénéficieront de tous leurs droits et de la pleine égalité. Elles y travaillent d’arrache-pied.
Les mollahs pensent qu’à coups de sanctions, de restrictions et même de violences, ils pourront y mettre un frein. Ils se trompent grossièrement, vu que les femmes n’ont strictemement rien à perdre sous ce régime, et tout à gagner avec un changement démocratique.