CSDHI – L’agence de presse IRNA a cité le responsable de la Fraction des femmes au Majlis, le 11 décembre 2017, disant qu’il y avait 2 000 enfants veuves dans le pays âgés de 9 à 12 ans.
« Nous soulevons la question du mariage des enfants au Majlis depuis plus d’un an maintenant, mais malheureusement, l’opposition d’un certain nombre de femmes qui ont une responsabilité est plus importante (que celle des hommes) pour résoudre ce problème », a déclaré Parvaneh Salahshouri.
Des recherches récentes menées dans sept provinces d’Iran ont montré que la cause des 45 % du nombre total d’abandons scolaires chez les filles résultait d’un mariage précoce, selon le rapport publié par Hoornews.com, le 28 septembre 2017.
Un spécialiste des sciences sociales, Rayeheh Mozaffarian, avait déjà révélé que chaque année, 41 000 enfants de moins de 15 ans se marient en Iran, selon l’agence de presse officielle IRNA, le 30 juillet 2017.
Amir Taghizadeh, un autre responsable, a annoncé que dans la seule Province de l’Azerbaïdjan oriental, « environ 4 000 filles âgées de 10 à 15 ans se sont mariées en 2015. Le chiffre a atteint 4 164, en 2016 », selon le quotidien officiel Kayhan, le 5 septembre 2017.
Quant aux niveaux choquants des mariages d’enfants en Iran, Rarvaneh Salahsouri, la responsable de la faction des femmes au sein du Parlement des mollahs, a fait l’aveu ci-dessus et a ajouté : « Donner en mariage des filles mineures cause de graves préjudices tant à l’individu qu’à la société. 50 % des mariages précoces entraînent la mort de la mère ou de son bébé. Il y a également 70 % plus de chances de cancer chez ces mères », selon le site Web officiel, Shafaghna, le 14 décembre 2017.
Salahshouri a reconnu l’ineptie du Parlement du régime face aux érudits religieux. Elle a dit : « Même si le Parlement adopte une loi contre les mariages d’enfants, il n’est pas possible de prendre des mesures pour résoudre ce problème, car ces mariages sont sanctionnés selon les lois de la Sharia ».
Elle a également pris note des conditions désastreuses du sport féminin et a déclaré : « Malgré le respect de la ségrégation sexuelle dans les stades, le sport féminin a été remis en question en raison des nombreuses restrictions en vigueur ».
Source : Les droits de l’homme en Iran