Forbes – Un homme iranien portant une écharpe autour du cou pour soutenir son bras cassé se promène au milieu des décombres dans une rue à côté d’une voiture endommagée dans la ville de Sarpol-e Zahab dans la province occidentale de Kermanshah, en Iran, près de la frontière irakienne, le 14 novembre 2017, à la suite d’un séisme de magnitude 7,3 qui a fait des centaines de morts et des milliers de sans-abris deux jours auparavant.
De nos jours, nous assistons à des tremblements de terre aléatoires, ici et là, à travers le monde. L’Iran repose sur plusieurs plaques tectoniques, et le peuple iranien souffre de conditions extrêmes après chaque séisme.
La réaction manifestée à chaque tremblement de terre par le régime en place en Iran est très différente de celle de ses homologues à travers le monde. La censure médiatique, le retard insoutenable dans l’envoi d’un soutien minimum et l’imposition d’une atmosphère de sécurité stricte pour réprimer tout signe d’agitation sont la réponse de Téhéran à de telles catastrophes naturelles.
Dimanche soir, un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’Echelle de Richter a secoué de nombreuses provinces le long de la frontière entre l’Iran et l’Irak, faisant au moins 530 morts et plus de 8 000 blessés, indique l’agence de presse iranienne IRNA. Des dizaines de milliers de maisons et d’appartements ont été rasés.
Les statistiques des dommages sont au-delà de celles rapportées par les médias, selon l’agence de presse semi-officielle, ILNA, citant Farhad Tajari, un membre du parlement iranien originaire de Ghasr Shireen, une ville dans l’ouest de l’Iran, a subi d’énormes dégâts.
152 répliques du séisme ont continué à faire des ravages dans les premières 24 heures après le séisme initial. 526 villages et 137 000 personnes dans la province iranienne de Kermanshah sont confrontés à un grave danger.
La ville la plus dévastée est Sarpol Zahab, située près de la frontière irakienne. Les autorités ont rapporté que le tremblement de terre a modifié l’image entière de cette ville déjà pauvre avec des bâtiments détruits. Il n’y a toujours pas de rapport de nombreux villages et les responsables du régime iranien ne prennent aucune mesure appropriée.