CSDHI – La mort d’une jeune fille de 13 ans a été confirmée. La jeune adolescente de 13 ans, qui n’a pas encore été identifiée, a été tuée à Behbahan, dans la province du Khouzistan, aux côtés de trois jeunes hommes. Elle a reçu une balle dans la tête par derrière.
Le nombre total de manifestants décédés jusqu’à présent dans les manifestations en Iran s’élève à au moins 1000, selon l’OMPI/MEK bien qu’ils avertissent que le nombre réel est bien plus élevé en raison des dissimulations du régime. Jusqu’à présent, ils ont pu nommer 194, en ajoutant 15 autres noms dimanche.
Le 28 novembre, le commandant des forces de sécurité de l’État dans la province de Kerman, dans le sud de l’Iran, a annoncé que cinq autres femmes avaient été arrêtées à Sirjan pour avoir pris part aux manifestations qui se sont maintenant propagées dans 187 villes. Abdulreza Nazeri a déclaré que ses forces avaient arrêté 25 personnes, dont cinq femmes.
Les arrestations se sont poursuivies dans tout le pays. Les agences de presse iraniennes ont rapporté que les forces de sécurité de l’Etat avaient arrêté 412 personnes dans les quatre provinces de Téhéran, Kermanshah, Fardis de Karaj et Kurdistan, rien que dimanche. Le nombre d’arrestations augmente de jour en jour.
La Résistance iranienne a appelé les Nations Unies et d’autres organisations internationales de défense des droits humains à « prendre des mesures urgentes pour mettre fin au massacre et à la torture de manifestants iraniens » et « à envoyer une mission d’enquête en Iran pour enquêter sur les morts, les blessures et l’emprisonnement des manifestants iraniens. »
Parallèlement à la répression du soulèvement national, qui a débuté avec la hausse du prix de l’essence le 15 novembre et qui s’est rapidement transformé en une revendication de changement de régime, les forces de sécurité du régime iranien arrêtent des militants civils.
La militante civile et journaliste Fereshteh Cheraghi, de Sarpol-e Zahab, a été arrêtée à son domicile par des agents de la division du renseignement des pasdarans (IRGC) le vendredi 29 novembre et transférée à Kermanshah.
Cheraghi avait déjà été arrêtée pendant les premiers jours du soulèvement, mais a été relâchée quelques jours plus tard. Journaliste réputée, militante civile et défenseuse de l’environnement à Sarpol-e Zahab, elle est l’une des principales sources d’informations sur le tremblement de terre et les incendies suspects qui ont éclaté dans cette ville.
Source : Stop au Fondamentalisme