CSDHI – Le régime iranien patauge dans les crises et agite ses armes favorites en pensant qu’elles pourront le sortir des sables mouvants dans lequel il s’enfonce inexorablement. A l’étranger, provocations terroristes et belliqueuses se succèdent, tandis que dans le pays arrestations, répression des femmes et exécutions montent d’un cran.
Ainsi au 10 aout, les mollahs affichent-t-ils treize pendaisons, dont cinq d’un coup le 7 aout à Karadj, ville tentaculaire qui bat tous les records de pendaisons avec ses deux sinistres pénitenciers.
Au mois de juillet, les mollahs ont exécuté quatre femmes et un jeune qui avait été condamné à mort alors qu’il était mineur, violant et méprisant allègrement les lois internationales.
Il est étrange que dans les chancelleries occidentales, seule prime la préoccupation nucléaire ou la circulation dans le Golfe d’Ormuz et qu’un silence glaciale règne sur les droits humains, notion criminelle par excellence en Iran, qui est un aller simple vers la prison et qui en a conduit des dizaines de milliers à la potence. La défense des droits humains relève de la « guerre contre Dieu », à savoir contre les mollahs, en Iran.
Pourtant nucléaire, libre circulation des pétroliers et droits humains sont étroitement liés. Tant que ce régime ne devra pas rendre de compte à la communauté internationale pour ses crimes contre l’humanité, il se sentira encouragé à violer toutes les lignes rouges du terrorisme et de la guerre, transgressions pour lesquelles, étrangement aussi, l’Occident ne lui demande pas de compte. C’est ce que l’on appelle la politique de complaisance et c’est la population en Iran et au Moyen-Orient qui doit en payer le prix.
Il est temps de dresser des tribunaux pour les mollahs, il est temps de mettre fin à leur impunité et il est temps de stopper cette politique assassine de complaisance avec ces criminels de guerre et contre l’humanité.