CSDHI – Dans son intervention le 25 octobre à l’Assemblée générale de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, la Rapporteuse spéciale Asma Jahangir n’a pas manqué de rappeler le massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran.
« Pour aller de l’avant, je suggère également de regarder en arrière. À cet égard, le nombre important de pétitions, de communications et de documents liés à l’exécution de milliers de prisonniers politiques, hommes, femmes et adolescents, en 1988, fait état d’une douleur profonde et constante qui doit sûrement être traitée. Les tueries elles-mêmes ont été reconnues par certains au plus haut niveau de l’État.
« Presque tous les jours, je reçois des lettres sincères de la part des parents des personnes tuées qui demandent des réponses. Les familles des victimes ont droit à un recours, à une réparation et au droit de connaître la vérité sur ces événements et le sort des victimes sans risquer des représailles. Je réitère donc mon appel au gouvernement pour qu’il mène une enquête approfondie et indépendante sur ces événements. »