The Algemeiner, 27 février 2017 – Les autorités iraniennes lancent périodiquement des campagnes pour rassembler les enfants qui travaillent et les mendiants qui errent dans les rues. Mais de telles campagnes peuvent-elles avoir du succès dans une économie qui s’effondre ?
Les autorités évitent cette question, comme le souligne le député iranien chargé des affaires sociales, qui a affirmé que la raison pour laquelle la question n’est pas résolue, c’est qu’il y a trop d’organisations qui tentent d’y faire face et qu’il n’y a pas assez de coordination entre elles. Des affirmations semblables ont été faites dans un programme de télévision d’État sur le sujet, en début de mois.
Toute personne au courant du sujet, cependant, sait que le véritable coupable est la pauvreté à l’échelle nationale causée par les atroces politiques économiques imposées par le régime dirigé par les mollahs. Les gens qui n’ont pas faim n’envoient pas leurs enfants dans la rue pour mendier ou chercher du travail alors qu’ils devraient aller à l’école et profiter des précieuses années de leur jeunesse.
Même le site d’Etat Salamat News a admis que les plans répressifs du régime visant à contenir les crises sociales ont complètement échoué.
« Le fait de regrouper les toxicomanes, les sans-abris qui vivent dans la rue, les fugueuses, les mendiants et beaucoup d’autres qui se sont retrouvés dans de telles situations en raison de la pauvreté et du fossé entre les classes sociales dans notre société a échoué en raison des mesures hâtives prises par les autorités », indique son rapport.
D’autres rapports indiquent que la classe moyenne en Iran a presque complètement disparu.
« L’une des méthodes les plus simples, pensée par chaque autorité après leur arrivée au pouvoir consiste à regrouper de tels individus. Il y avait un espoir pour résoudre cette question de notre société, pourtant, pour des raisons connues, on a constaté que ces individus fuyaient et repartaient dans les rues. Au cours des 12 derniers mois, il y a eu de nombreux plans et efforts lancés par la municipalité et la police, la plupart ne conduisant qu’à des échecs », a ajouté le site Web.
De nombreuses autorités iraniennes ont également admis que la pratique consistant à rassembler des personnes et à les détenir dans des centres spéciaux n’est pas une solution stratégique au problème. Ils reconnaissent maintenant que la vraie solution serait d’améliorer les conditions de vie du public par des réformes économiques majeures.
Bien sûr, les mollahs – dont le pillage n’a rien laissé pour le peuple et qui ont gaspillé des milliards dans le programme nucléaire et le terrorisme mondial – n’auront rien à voir avec de telles suggestions et, par conséquent, toute attente de Téhéran à cet égard est une illusion.
En effet, tant qu’ils resteront à la barre, aucune fin à ces malheurs ne se profilera à l’horizon.
Par Heshmat Alavi