CSDHI – Les vélo-cyclistes féminines ont précédemment été arrêtés pour avoir méprisé les lois de la modestie du pays.
Un groupe de femmes aurait été arrêtées pour avoir fait du vélo en Iran et contrainte de signer un engagement de ne pas répéter cette « violation ».
Elles avaient l’intention de participer à une épreuve de cyclisme dans la ville au nord-ouest de Marivan, lorsque la police leur a dit qu’une nouvelle directive du gouvernement avait interdit aux femmes de faire de la bicyclette en public.
Le CNRI a déclaré que les officiers leur ont ordonné de signer un engagement écrit promettant de ne pas répéter la « violation illégale » et ont conduit plusieurs femmes qui protestaient en garde à vue.
Les cyclistes féminines ont longtemps été un sujet de controverse dans le pays où elles risquent d’être punies pour avoir bafoué les lois de la modestie imposant des codes vestimentaires stricts en public.
Les signes officiels sont apparus en mai où l’on disait que : « pratiquer la bicyclette pour les femmes est interdit » dans les allées publiques et les chefs de police ont déjà mis en garde que les femmes attrapées en train de faire du vélo seraient poursuivies.
Certains parcs ont des pistes cyclables où les hommes et les femmes sont séparés mais en 1996, une foule d’environ 20 islamistes ont attaqué les femmes qui utilisaient la piste cyclable du parc Chitgar, à Téhéran.
En l’absence de pénalité définie dans le code juridique de l’Iran, les agents ont déjà utilisé les lois vestimentaires et d’autres infractions présumées, y compris être en compagnie d’hommes étrangers pour harceler les cyclistes féminins.
Il est illégal pour les femmes de sortir en public dans le pays sans porter de foulard ou être vêtues modestement, où des milliers d’agents secrets et la police morale patrouillent dans les rues pour vérifier les violations.
Farideh Karimi, un militant du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que les restrictions sur les libertés des femmes ont été « renforcées » sous le gouvernement du président Hassan Rouhani.
« A chaque jour qui passe, le régime des mollahs empiète de plus en plus sur les droits fondamentaux des femmes qu’elles s’étaient battues pour les obtenir », dit-elle.
« L’espoir d’une amélioration des droits des femmes en Iran, préconisé par certains au début du mandat de M. Rouhani comme président est un mirage ».
Dans un rapport publié la semaine dernière, le Ministère des affaires étrangères et du Commonwealth a dit que la situation des droits de l’homme en Iran avait empiré à bien des égards, malgré les promesses du Président d’améliorer les libertés.
Il a cité les lois qui passent devant le parlement iranien, rédigée par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui limiteraient l’accès au contrôle des naissances aux femmes et les forceraient à pratiquer des avortements clandestins dangereux.
Un projet de loi débattu propose une discrimination à l’égard des femmes demandeuse d’emploi femmes célibataires et rend le divorce plus difficile, même dans des relations abusives.
L’attention internationale a été attirée sur les difficultés rencontrées par les femmes qui essaient de jouer ou de regarder le sport en Iran après qu’une femme britannique-iranienne ait été emprisonnée pour avoir tenté de participer à un matche de volley-ball masculin.
Au milieu de la condamnation mondiale eut égard à l’incident, le gouvernement a abrogé partiellement une interdiction des spectatrices dans les stades de sport – mais seulement pour des événements non considéré comme trop «masculin».
Source : The Independant