CSDHI – Le Conseil national de la Résistance Iranienne (CNRI), informé par des rapports en provenance de l’intérieur de l’Iran, a rapporté que les vendeurs de rue à Ahwaz, au sud-ouest de l’Iran, ont été « harcelés par des agents municipaux » au cours des deux dernières semaines. Les agents municipaux ont encerclé le marché des vendeurs ambulants dans la rue Naderi à Ahwaz le 16 mai. Ils ont empêché les gens d’entrer sur le marché, ce qui signifie que les vendeurs ne pouvaient vendre quoique ce soit.
Cette initiative a été pensée en guise de « représailles contre les vendeurs qui ont récemment protesté contre leurs conditions de travail ». Le 10 mai, certains des vendeurs de rue qui se trouvaient dans la rue Naderi ont protesté contre l’emplacement de leurs « commerces » qu’ils jugent inapproprié. La semaine précédente, ils se sont rassemblés devant le bâtiment du gouverneur, demandant un endroit qui leur soit alloué pour pouvoir vendre leurs marchandises. Ils portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Les vendeurs n’ont pas de pain, ils ont droit à la vie » et « Un bout de pain gagné honnêtement est notre droit ».
Mehdi Afravi, l’un de ces vendeurs, s’est jeté sous un train le 6 mai. Malheureusement, il a perdu la vie. Il était désespéré car il n’avait plus de moyens de subsistance pour sa famille après que des agents municipaux aient confisqué ses biens.
Le 15 mai, l’agence de presse officielle, Tasnim, affiliée aus gardiens de la révolution de la Force Qods du régime, a rapporté les propos d’un membre du Parlement du régime : « Nous devons reconnaître que la situation intérieure, en particulier dans le domaine des moyens de subsistance et de l’économie, n’est pas convenable pour l’Iran islamique dans la région et le monde. Le taux de croissance économique est très faible voire négatif et le chômage des jeunes, en particulier les personnes instruites, est comme une bombe à retardement ».
Le chef du Département des Inspections du régime, Nasser Seraj, a fait une annonce le 25 novembre ici 2015 par l’intermédiaire de l’agence de presse officielle IRNA du régime. Il a dit : « Quelqu’un a reçu du pétrole du ministère du Pétrole iranien et nous devons payer le gouvernement pour cela, mais il a pris environ 30 millions $ et s’est enfui au Canada ».
Source : Stop au Fondamentalisme – le 20 mai 2016