Toronto Sun, le 15 novembre 2017 – Une photo fournie par le bureau du président iranien Hassan Rouhani le montre lors d’une visite dans la région de Sarpol-e Zahab dans la province de Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, où il a promis le 14 novembre 2017, que le gouvernement se déplacerait rapidement pour aider ceux qui sont sans abri à cause de la catastrophe. Des dizaines de milliers d’Iraniens ont passé une deuxième nuit en plein air après qu’un séisme d’une magnitude de 7,3 ait frappé près de la frontière avec l’Irak, tuant plus de 400 personnes.(Photo AFP)
La République islamique d’Iran est, sans aucun doute, un régime nuisible. Si vous pensez que c’est une déclaration controversée, considérez les faits suivants.
L’Iran est le premier État sponsor du terrorisme dans le monde, en finançant directement des organisations djihadistes, y compris le Hezbollah, le Hamas et les Talibans.
L’Iran a participé à des attentats terroristes meurtriers contre des civils, notamment l’attentat à la bombe contre un centre communautaire juif en Argentine en 1994, qui a fait 86 morts.
L’Iran ne soutient pas seulement les organisations terroristes, il envoie ses propres militaires pour combattre aux côtés des armées chiites afin de saper la paix dans les pays voisins.
L’Iran mène des opérations de combat en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen, provoquant le chaos et des effusions de sang et qui ont un impact de déstabilisation dans la région.
Une survivante du tremblement de terre pleure, assise, devant des constructions endommagées, dans un complexe construit dans le cadre du programme étatique, Mehr, à Sarpol-e-Zahab, dans l’ouest de l’Iran, mardi 14 novembre 2017. Le président iranien Hassan Rouhani a déclaré : Son administration enquêtera sur la cause de tant de dégâts aux bâtiments construits dans le cadre du programme Mehr après qu’un violent tremblement de terre ait frappé la région le long de la frontière irakienne dimanche, faisant plus de 400 morts. (AP Photo / Vahid Salemi)
Outre son bellicisme, l’Iran a également un bilan intérieur épouvantable en matière des droits de l’homme.
C’est un leader mondial des exécutions, qui tue régulièrement des homosexuels et met des enfants dans le couloir de la mort.
L’Iran n’a jamais été tenu pour responsable du massacre de 1988 lorsque 30 000 dissidents politiques ont été assassinés en quelques semaines.
Le régime iranien est une force impénitente pour le mal dans le monde.
C’est pourquoi le Canada a coupé ses relations diplomatiques avec lui en 2011 et, malgré l’engagement du premier ministre Justin Trudeau de rétablir des liens, même son gouvernement a été réticent à le faire.
Le rapport inquiétant de l’Iran est aussi la raison pour laquelle les sénateurs de l’opposition ont proposé le projet de loi S-219, les sanctions non nucléaires contre le comportement de l’Iran.
L’Iran a été sanctionné pour avoir illégalement accru des éléments de son arsenal nucléaire.
Ce projet de loi propose que nous maintenions des sanctions pour dissuader les autres méfaits de l’Iran, à savoir son soutien au terrorisme et son méprisable dossier en matière des droits de la personne.
La sénatrice conservatrice Linda Frum, l’une des plus féroces défenderesses au Parlement, sur les droits de l’homme et la dignité, a fait une déclaration en faveur du projet de loi, qualifiant l’Iran de « nation nuisible ».
Les bâtiments sont endommagés par un tremblement de terre dans un complexe qui a été construit dans le cadre du programme étatique, Mehr, à Sarpol-e-Zahab, dans l’ouest de l’Iran, mardi 14 novembre 2017.
Frum a ensuite été confrontée à un concentré d’attaques de la part de députés du parti libéral nés en Iran et d’un groupe de pression pro-iranien, le Congrès canadien iranien (CCI).
Les remarques de Frum visaient le régime iranien, et non le peuple iranien – dont la plupart s’opposent aux mollahs qui ont ruiné leur pays – mais cela n’a pas d’importance pour le CCI, qui a détourné ses mots pour fabriquer une controverse.
Etre soumis à un torrent d’intimidations et d’injures fait partie intégrante de la dictature ; le régime iranien utilise ces tactiques à l’échelle nationale pour faire fuir les critiques potentielles.
Ici, au Canada, déformer ce que disent les critiques du régime iranien n’est pas nouveau pour le CCI.
Plus tôt cette année, j’ai rapporté une vidéo montrant un haut responsable iranien se vantant d’une « armée clandestine » et d’un « mouvement de guérilla » d’Iraniens aux États-Unis.
J’ai rapporté les faits et ajouté une analyse sur les raisons pour lesquelles l’Iran était inclus dans l’interdiction du président américain Donald Trump de quitter le territoire.
En réponse, le CCI a écrit une déclaration m’attaquant – insinuant que j’avais dit que la vidéo montre ce que dit le responsable iranien.
Ils m’ont accusé de promouvoir l’islamophobie et ils ont déclaré que mes reportages créaient « un danger évident pour la sécurité des immigrants iraniens ».
Selon le CCI, citer un responsable iranien – avec précision et dans le contexte approprié – fait de moi la méchante, digne d’attaques, provoquant un flot de messages haineux.
Ces tactiques peuvent fonctionner dans une dictature comme l’Iran, qui fonctionne avec la peur et la désinformation, mais ici au Canada, un pays libre et ouvert, on ne taira jamais les nombreuses critiques du régime.
Bravo à la Sénatrice Frum d’avoir résisté à la campagne de propagande du CCI et de rester une voix forte et vigilante contre les atrocités permanentes commises par l’Iran en matière de droits humains.