CSDHI – Les 37 années du pouvoir des mollahs en Iran ont été marquées par un volumineux dossier de violations des droits humains. A n’en pas douter, ce régime se place en tête de liste. Les exécutions restant l’arme favorite de Rohani qui bat les records de ses prédécesseurs. Un regard rapide sur ce qui se passe dans les villes en Iran permet de comprendre cette catastrophe humanitaire :
Racht, 9 janvier : deux prisonniers de 33 et 34 ans sont pendus à la prison centrale pour trafic de drogue.
Chabestar, 8 janvier : un homme de 25 ans est pendu au marché aux légumes de la ville.
Khoy, 7 janvier : un homme, M.R., est pendu en public.
Ardebil, 7 janvier : trois prisonniers sont à la prison centrale d’Oroumieh.
Hamedan, 7 janvier : un prisonnier est pendu à la prison centrale.
Karadj, 6 janvier : cinq prisonniers sont exécutés à la Prison de Radjaï-Chahr.
Karadj, 6 janvier : trois prisonniers ont été pendus dans la Prison Gohardacht.
Le nombre d’exécutions déclarées sous le mandat de Rohani a dépassé les 2000 démontrant de ce fait une augmentation en flèche par rapport aux années précédentes. L’exécution des mineurs et des personnes âgées fait aussi partie de ce bilan lugubre.
Comment peut-on encore penser que Rohani est un modéré ? Avec son gouvernement il participe pleinement à un système qu’il a contribué à édifier. S’il en avait été autrement, jamais il n’aurait pu en être un responsable depuis le premier jour, ni même se porter candidat à la présidence, puisque seuls ceux qui peuvent démontrer de leur fidélité au Guide suprême sont autorisés par la Constitution à se présenter.
Par contre écrire et parler sans relâche de cette « modération », permet aux tenants de la théocratie en Iran de taire la répression, et la grave crise économique et sociale qui écrase la population.
Nous devrions respecter le désir de liberté d’une nation qui souffre de l’intégrisme islamiste depuis 37 ans. Le moins qu’on puisse faire c’est de dire non à la venue du président des mollahs et d’exiger la fin des exécutions en Iran. Ici en France on peut aussi exiger la fin du silence sur les violations des droits humains en Iran.